• Interventions to reduce tuberculosis mortality and transmission in low- and middle-income countries Policy and Practice

    Borgdorff, Martien W.; Floyd, Katherine; Broekmans, Jaap F.

    Resumo em Francês:

    La tuberculose figure parmi les dix causes principales de mortalité à l'échelle mondiale et touche tout particulièrement les pays à faible revenu. Le présent article examine, en passant en revue les publications consacrées à ce sujet, l'impact des mesures de lutte antituberculeuse sur la mortalité par tuberculose et la transmission de l'infection ainsi que les obstacles à la généralisation de ces mesures. Il donne également des estimations de l'efficacité de diverses interventions au moyen d'un modèle proposé par Styblo. Il conclut que le traitement de la tuberculose à frottis positif selon la stratégie OMS de traitement de brève durée sous surveillance directe (DOTS) a de loin le meilleur impact. La vaccination par le BCG, bien que réduisant la mortalité par tuberculose chez l'enfant, n'a probablement qu'une très faible incidence sur la transmission de l'infection. Dans certaines circonstances, on peut attendre un impact supplémentaire sur la mortalité et la transmission par des mesures telles que le traitement des cas à frottis négatif, l'intensification de la recherche des cas de tuberculose à frottis positif et le traitement préventif des patients présentant une co-infection par la tuberculose et le VIH. Parmi ces interventions, le DOTS possède le meilleur rapport coût-efficacité à US $5-40 par année de vie ajustée sur l'incapacité (DALY) gagnée. Le coût de la vaccination par le BCG est probablement inférieur à US $50 par DALY gagnée. Le coût du traitement des patients à frottis négatif par DALY gagnée peut atteindre US $ 100 dans les pays à faible revenu et US $400 dans les pays à revenu moyen. Les autres interventions, par exemple le traitement préventif des patients VIH-positifs, semblent avoir un moins bon rapport coût-efficacité. Le principal obstacle à la généralisation du DOTS est l'absence d'engagement politique, avec pour conséquence une insuffisance des ressources financières et humaines consacrées à la lutte contre la tuberculose. Il semble toutefois, d'après certains signes encourageants, que cette situation s'améliore depuis quelques années. D'autres obstacles sont en rapport avec l'engagement du secteur privé, la réforme du secteur de la santé, la capacité gestionnaire des programmes de lutte antituberculeuse, l'administration du traitement et l'approvisionnement en médicaments. A l'échelle mondiale, la lutte contre la tuberculose pourrait grandement bénéficier des innovations techniques, comme la mise au point d'un vaccin donnant une bonne protection contre la tuberculose pulmonaire à frottis positif chez l'adulte, l'adoption de schémas thérapeutiques plus simples et plus courts pour le traitement de la tuberculose, qu'il s'agisse de l'infection ou de la maladie, et l'amélioration du diagnostic de l'infection et de la maladie.

    Resumo em Espanhol:

    La tuberculosis es una de las 10 causas principales de mortalidad a nivel mundial y afecta en particular a los países de ingresos bajos. En este trabajo se hace una revisión de la literatura para examinar la repercusión de las medidas de lucha contra la tuberculosis en la mortalidad por esta causa y en la transmisión de la enfermedad, así como los obstáculos a la ampliación de dichas medidas. Se ofrecen asimismo estimaciones de la eficacia de diversas intervenciones a partir de un modelo propuesto por Styblo. La conclusión es que el tratamiento de los casos de tuberculosis con frotis positivo mediante la estrategia OMS de tratamiento breve bajo observación directa (DOTS) es de lejos la medida con mayor impacto. La inmunización con BCG reduce la mortalidad infantil por tuberculosis, pero su repercusión en la transmisión de la dolencia es probablemente mínima. En determinadas situaciones, cabe esperar que tengan más impacto en la mortalidad y transmisión el tratamiento de los casos con frotis negativo, la intensificación de la búsqueda de casos de tuberculosis con frotis positivo y el tratamiento preventivo de los individuos con doble infección por tuberculosis y VIH. De estas intervenciones, el tratamiento DOTS es el más eficiente, con un costo de aproximadamente US$ 5-40 por año de vida ajustado en función de la discapacidad (AVAD) ganado. El costo de la inmunización con BCG se sitúa probablemente por debajo de los US$ 50 por AVAD ganado. El tratamiento de los pacientes con frotis negativo tiene un costo por AVAD ganado de hasta US$ 100 en los países de ingresos bajos, y de hasta US$ 400 en los de ingresos medios. Otras intervenciones, como el tratamiento preventivo de los individuos VIH-positivos, son al parecer menos costoeficaces. La principal dificultad con que tropieza la ampliación de la estrategia DOTS es la falta de compromiso político, cuyo resultado es la escasez de fondos y recursos humanos para la lucha contra la tuberculosis. No obstante, en los últimos años hemos podido observar algunos signos alentadores de un mayor compromiso de esa naturaleza. Otras dificultades guardan relación con la participación del sector privado, la reforma del sector de la salud, la capacidad de gestión de los programas contra la tuberculosis, la dispensación de tratamiento y el suministro de medicamentos. La lucha mundial contra la tuberculosis podría beneficiarse sobremanera de diversas innovaciones técnicas, en particular del desarrollo de una vacuna que confiera una buena protección frente a la tuberculosis pulmonar con frotis positivo en los adultos, de regímenes terapéuticos más sencillos y breves para el tratamiento de la enfermedad y de la infección, y de mejores medios diagnósticos para ambas.

    Resumo em Inglês:

    Tuberculosis is among the top ten causes of global mortality and affects low-income countries in particular. This paper examines, through a literature review, the impact of tuberculosis control measures on tuberculosis mortality and transmission, and constraints to scaling-up. It also provides estimates of the effectiveness of various interventions using a model proposed by Styblo. It concludes that treatment of smear-positive tuberculosis using the WHO directly observed treatment, short-course (DOTS) strategy has by far the highest impact. While BCG immunization reduces childhood tuberculosis mortality, its impact on tuberculosis transmission is probably minimal. Under specific conditions, an additional impact on mortality and transmission can be expected through treatment of smear-negative cases, intensification of case-finding for smear-positive tuberculosis, and preventive therapy among individuals with dual tuberculosis-HIV infection. Of these interventions, DOTS is the most cost-effective at around US$ 5-40 per disability-adjusted life year (DALY) gained. The cost for BCG immunization is likely to be under US$ 50 per DALY gained. Treatment of smear-negative patients has a cost per DALY gained of up to US$ 100 in low-income countries, and up to US$ 400 in middle-income settings. Other interventions, such as preventive therapy for HIV-positive individuals, appear to be less cost-effective. The major constraint to scaling up DOTS is lack of political commitment, resulting in shortages of funding and human resources for tuberculosis control. However, in recent years there have been encouraging signs of increasing political commitment. Other constraints are related to involvement of the private sector, health sector reform, management capacity of tuberculosis programmes, treatment delivery, and drug supply. Global tuberculosis control could benefit strongly from technical innovation, including the development of a vaccine giving good protection against smear-positive pulmonary tuberculosis in adults; simpler and shorter drug regimens for treatment of tuberculosis disease and infection; and improved diagnostics for tuberculosis infection and disease.
  • A district-based audit of the causes and circumstances of maternal deaths in South Kalimantan, Indonesia Policy and Practice

    Supratikto, Gunawan; Wirth, Meg E.; Achadi, Endang; Cohen, Surekha; Ronsmans, Carine

    Resumo em Francês:

    Un audit au niveau du district sur la mortalité maternelle et périnatale a été lancé en 1994 dans trois provinces du Kalimantan du Sud en Indonésie. Les facteurs médicaux et non médicaux ont été répertoriés et on s'est efforcé d'aller au-delà d'une simple évaluation des pratiques insuffisantes pour recommander des améliorations en matière d'accès aux soins et de qualité des soins. L'audit ne se limitait pas aux établissements de soins : il cherchait à rattacher les antécédents familiaux et communautaires aux décès maternels, essentiellement par des techniques qualitatives. Les cas de décès maternels ont été examinés de façon approfondie au cours de réunions périodiques avec les prestataires de soins, les décideurs et les membres de la communauté. Les sources d'information consistaient, outre les dossiers médicaux, en autopsies verbales réalisées avec les membres de la famille. Entre 1995 et 1999, 130 décès maternels ont ainsi été passés en revue. Ils avaient pour causes principales les hémorragies (41 %) et les troubles hypertensifs (32 %). Une prise de décision tardive et une qualité insuffisante des soins ont été considérées comme ayant contribué au décès dans 77 % et 60 % des cas respectivement. On a estimé que les contraintes économiques ont contribué au décès dans 37 % des cas. La distance entre le domicile et le prestataire ou l'établissement de soins ne semblait pas avoir d'influence significative, non plus que les problèmes de transport. L'audit a conduit à une amélioration de la qualité des soins obstétricaux dans le district, résultat qui a pu être en partie attribué au processus de responsabilisation des prestataires de soins comme des décideurs et à l'amélioration des relations de travail entre les prestataires des différents niveaux et entre ceux-ci et la communauté. Pour poursuivre cet audit et en étendre la portée, il pourra être nécessaire de réexaminer le rôle de l'équipe provinciale, la nécessité de respecter la confidentialité de la part des prestataires de soins, l'avantage supplémentaire que constituent les audits réalisés dans les établissements de soins, la nécessité d'intégrer les données scientifiques au processus d'examen, et la prise en compte éventuelle des complications graves en plus des décès. Il pourra aussi être nécessaire de reconnaître le fait que les sages-femmes de village ne sont pas les seules responsables des décès maternels.

    Resumo em Espanhol:

    En 1994 dio comienzo una auditoría de distrito de la mortalidad materna y perinatal en tres provincias del sur de Kalimantán, Indonesia. Se documentaron factores médicos y de otro tipo, y se hizo un esfuerzo para pasar de la mera identificación de la atención de baja calidad a la formulación de recomendaciones destinadas a mejorar el acceso a la asistencia y la calidad de la misma. La auditoría no se basó sólo en los servicios, pues procuró además documentar los antecedentes familiares y comunitarios de las defunciones maternas, principalmente mediante técnicas cualitativas. Los casos de defunción materna eran analizados exhaustivamente en reuniones regulares de los proveedores, los formuladores de políticas y los miembros de la comunidad. Como fuentes de información se emplearon autopsias verbales obtenidas a partir de los familiares e historias clínicas. Entre 1995 y 1999 la auditoría examinó 130 defunciones maternas. Las causas más importantes de defunción fueron las hemorragias (41%) y los problemas de hipertensión (32%). Las demoras en la adopción de decisiones y la escasa calidad de la asistencia dispensada en los centros de salud se consideraron factores contribuyentes en el 77% y el 60% de los fallecimientos, respectivamente. Se estimó asimismo que las dificultades económicas habían sido un factor concurrente en un 37% de las defunciones. La distancia entre la vivienda de la paciente y el centro o el dispensador de salud no parecía influir demasiado, así como tampoco los problemas de transporte. La auditoría hizo que cambiara la calidad de la atención obstétrica en el distrito. Ese éxito cabe atribuirlo en particular al proceso de responsabilización tanto de los dispensadores de salud como de los formuladores de políticas, así como a unas mejores relaciones de trabajo entre los dispensadores de salud a distintos niveles y entre los dispensadores y la comunidad. Con miras a proseguir y ampliar la auditoría, convendría quizá volver a analizar la función del equipo provincial, la necesidad de confidencialidad por parte de los dispensadores de salud, el beneficio añadido de las auditorías de servicios, la necesidad de incorporar datos científi-cos en el proceso de examen, y la posible inclusión de las complicaciones graves además de las defunciones. Es posible también que haya que reconocer que las parteras de aldea no son las únicas responsables de las defunciones maternas.

    Resumo em Inglês:

    A district-based audit of maternal and perinatal mortality began during 1994 in three provinces of South Kalimantan, Indonesia. Both medical and non-medical factors were documented and an effort was made to progress from merely assessing substandard care to recommending improvements in access to care and the quality of care. Extensive discussions of cases of maternal death were held during regular meetings with providers, policy-makers and community members. The sources of information included verbal autopsies with family members and medical records. Between 1995 and 1999 the audit reviewed 130 maternal deaths. The leading causes of death were haemorrhage (41%) and hypertensive diseases (32%). Delays in decision-making and poor quality of care in health facilities were seen as contributory factors in 77% and 60% of the deaths, respectively. Economic constraints were believed to have contributed to 37% of the deaths. The distance between a patient's home and a health provider or facility did not appear to have a significant influence, nor did transport problems. The audit led to changes in the quality of obstetric care in the district. Its success was particularly attributable to the process of accountability of both health providers and policy-makers and to improved working relationships between health providers at different levels and between providers and the community. With a view to the continuation and further expansion of the audit it may be necessary to reconsider the role of the provincial team, the need of health providers for confidentiality, the added benefit of facility-based audits, the need to incorporate scientific evidence into the review process, and the possible consideration of severe complications as well as deaths. It may also be necessary to recognize that village midwives are not solely responsible for maternal deaths.
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